Devant le tribunal administratif de Montreuil, la préfecture conteste l’urgence soutenue par l’avocat d’un étranger sous le coup d’une obligation de quitter le territoire : « S’il y a vraiment urgence dans ce dossier, pourquoi Monsieur a-t-il demandé à être assisté d’un avocat au titre de l’aide juridictionnelle, au lien d’introduire son recours tout seul ? ». Pas de papiers, pas de ressources, pas de quoi payer un avocat : la preuve par neuf qu’il n’y a pas d’urgence !